6h du mat' le réveil sonne,
je me lève rapidement, en effet je n'ai pas besoin de beaucoup de sommeil, je me dirige vers la cuisine, je lance le café, et pars prendre ma douche bien chaude.
15 minutes plus tard, je m'attable, bois mon café et hop direction le travail, la routine en quelques sortes. Comme la plupart d'entre nous, je ne travaille pas pour le plaisir ou parce que j'aime particulièrement ça seulement il faut vivre, survivre.
Le sempiternel « bonjour, ça va? » - non … je suis d'humeur massacrante, j'ai envie de - mais je me contente d'un bien et vous? Il faut donner le change à cette bande de moutons, je les déteste tous je les déteste.
je me dirige vers l'ascenseur, je bosse au 5ème. Je m'assoie à mon bureau, allume l'ordinateur. 4H avant la pause repas … ça va passer vite. Il faut dire qu'avec les restructurations j'ai plus de boulots ces derniers temps ; puis vient l'heure du déjeuner avec les collègues, on discute de tout et de rien, celui à ma gauche me parle depuis 15 minutes des soucis qu'il a avec sa petite dernière, je hoche la tête, captivant … en face de moi, ça discute foot et filles, je souris. Ils sont pathétiques, tous. Regardez moi celui là avec sa grosse toquante et ses bijoux il se prend pour qui, pour quoi. Et vas-y que je fais le fier, si seulement je pouvais me laisser aller. Mais non, je n'en ai pas le droit.
Je me comporte comme eux, ça les rassure, leur fait plaisir mais il n'en est rien au fond de moi j'ai envie d'exploser, de tout envoyer balader. Ma colère reste intacte.
Mais je ne peux pas. Heureusement pour ma santé mentale, mon esprit se met à penser au plan que j'ai prévu pour ce soir. Je savoure.
« Et Moab, on y va? » me dit l'imbécile à ma droite. Je souris et m'exécute. Mais quel con celui-là!
13h, de retour devant mon écran à cliquer, cliquer ... 15H30, Sabrina m'apporte mon café, « Noir comme tu l'aimes » elle est gentille cette fille, blonde, un jolie petit lot en soi … j'ai remarqué qu'elle en pinçait pour moi mais je ne suis pas comme les autres.
Je la remercie de mon fameux sourire « croc-blanc », je sais bien qu'elle attend quelque chose de plus mais je ne peux pas, pas aujourd'hui, pas maintenant.
De grandes choses m'attendent, je dois me faire discret.
16h45, je quitte ma boîte. Je prends ma voiture et me dirige vers le supermarché du coin. Quelques minutes me suffisent, je sais ce que je veux.
Puis je vais au Gym, c'est pas que j'aime suer, ou avoir de gros biscotaux, mais je dois rentrer dans le moule, et ça me permet de trouver de nouvelles cibles. Regardez moi celui-ci, il représente tout ce qui me dégoute. Il se croit fort, et pourtant s'il savait que je pouvais le briser, le briser rien qu'avec 2 doigts, le coinçant entre mon pouce et mon index.
L'attente est trop dur … Je sors il est 19h, faut que je rentre chez Moi.
Direction l'A-666 puis la national 7, c'est l'heure de pointe, les bouchons si vous préférez. J'ai mis l'air conditionnée à fond, il fait froid dans la voiture à peine 15°. j'aime la sensation du froid sur mon corps, il aiguise mes sens.
Ce que je vais faire est-il bien? Un doute, une hésitation, peut être … il est trop tard pour ça de toute manière, tout est prêt. On n'attend plus que moi.
22h, je pénètre dans le bar, un petit regard circulaire me confirme qu'on a bien fait de choisir ce lieu, il est désert comme d'habitude.
« Et René, une pinte! »
Je me dirige vers le fond de la salle, j'ai repéré mon vamp' préféré, faudrait qu'un jour je lui dise quand même. Pas aujourd'hui, on est pas là pour ça.
A sa gauche, kiki « Qu'est ce qui lui arrive au Palmé? » … « Il tient pas que veux tu que je te dise, deux pintes et au dodo, va encore nous trouver une super excuse de la mort qui tue » … « On peut pas trop lui en demander c'est qu'un pingouin »
Pour la première fois de la journée, je ris.
« Et René, deux autres ! Et, met nous un fond sonore. Merci. »
Les deux hommes se connaissaient depuis longtemps, ils se comprenaient. Ils étaient frères de sang, enfin le sang c'était pas le leur. C'étaient celui des autres, de tous les autres. De tous ceux qu'ils s'étaient occupés, on peut dire qu'eux c'étaient des nettoyeurs.
« Et René ! »
01h, le bar ferme. Les quelques clients sont déjà rentrés chez eux. Ils ne restent plus que nous dans la salle, René nous regarde mais il sait qu'il doit rester à distance, on partira en temps opportun.
Les minutes passent, René en profite pour tout ranger et nettoyer, c'est qu'il y tient à son bar. Et nous aussi.
« René, on décolle. Tu ramèneras notre ami chez lui, et fais attention à lui », je sens bien qu'il a envi de refuser, seulement il a croisé le regard de Nos4a2, et ça l'en a dissuadé.
Il est vrai qu'un regard de celui qu'on nomme Nosfe et vous vous sentez comme paralysé, contrôlé, votre rythme cardiaque ralentit, votre chaleur corporel diminue, votre tôt d'adrénaline augmente.
Cette peur me fait du bien. Je ne dois pas craquer maintenant, pas René, il est gentil ce René.
« Ciao » et nous voilà partit.
Il n'a même pas répondu le pauvre.
On repart, on a pris qu'une seule voiture, un van gris. Rien de tel pour passer inaperçue et pour transporter des « choses » encombrantes. A l'intérieur, petite musique d'ambiance, vous savez un truc bien relaxant.
On roule depuis quelques minutes quand je prononce mes premiers mots « Et t'as vu dans le coin là » … « Non, quoi? » me répond-t-il … « on aurait dit Prima! » … « tu parles du trav'lo avec les talons aiguilles et le boa rose » … « Ouep, avec Prima plus rien ne m'étonne »
Très vite, on se remet à cogiter, notre plan doit être parfait si on veut qu'il fonctionne. Pas d'erreur possible. On en commet jamais, c'est ce qui fait notre force.
***** rc **** (a effacer)
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_ Ben mon kiki, je te dirai qu'une chose, alors ouais ton histoire elle tient la route, j'aime bien. Seulement il manque une suite.
_ Mais ce n'est que le début, je me met à la suite dès que vous m'aurez donné votre aval.
_ Il manque quand même quelque chose à cette histoire.
_ Je suis d'accord avec toi La Morry, et Kiki, pourquoi ton histoire ne parle pas de Seigneur Noir, et de vaisseaux spatiaux, ça fait pas trop Ogame ça?
_ Et les blagues, elles sont où? Alors je veux bien ,tu taquines le Prima … et à juste tire mais c'est un peu limité.
_ Ouais mais c'est pour faire genre, bouh méchant, noir, peur, …
_ Mouais !!
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à suivre