_ Alors, j'ai loupé quoi …
Tss … chuuuuut !! Elle ne pourrait pas faire moins de bruit !
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Lourde, pesante, les mots ne suffisent pas pour décrire l'ambiance dans le van. Les deux hommes étaient prêt à en découdre. Comme d'habitude, ils avaient tout prévu, c'était ce qui faisait que leur plan fonctionnait si facilement. Ils avaient un coup d'avance sur leur « proie », leur « cible » appelait là comme bon vous semble.
La surveillance du « sujet » avait commencé il y a de ça quelques semaines. Il correspondait aux critères. C'était son tour, il allait devoir en découdre avec la justice, notre Justice.
Une fois l'opération lancée, rien ne peut nous arrêter si ce n'est « la mort », que ce soit la sienne ou la notre.
Mais cette fois encore la « Faucheuse » n'était pas venu pour nous, c'était son tour en revanche. Ses horaires, ses habitudes, ses manies …Nous avions tout décortiqué. Je le connaissais mieux qu'il pensait se connaître.
Cet Homme, malgré son patronyme, est comme tous les autres. Il se croit unique, particulier, différent des autres, mais il n'en est rien. C'est ce que je trouve le plus drôle dans l'histoire.
Les Hommes sont faibles, routiniers, tristes ... et aseptisés, à la limite du pathétiques. Je dressais un tableau bien noir de cette humanité à la fois décadente et dans le moule.
Aucun doute, aucune hésitation,
mais les aléas sont toujours présents, l'énigmatique « loi de Murphy ». Au fil de leurs planques, ils avaient catalogués leurs rivaux.
Qu'on les nomme alliance, clan ou guilde ils faisaient parti de notre quotidien. Il y avait les Inf des junkies qui ressemblaient à des hérissons modernes, il n'avait pas réussi à s'adapter à l'évolution de notre société, la méthadone leur avait fait du mal.
Comment ne pas citer les Trusts, une organisation aux mœurs particulières, même-moi j'en avais un dégoût. Leur jeu ne m'amusait pas, néanmoins je continuais à m'en méfier.
Les Corleones, bien sûr, la mafia était resté discrète ces derniers-temps, la peur des juges et de la police surement. Je continuais à avoir à l'œil leurs deux flingueurs. M'en méfier, m'en inspirer. Il faudra m'en débarrasser un jour. Eux ou moi.
Une organisation avait la main-mise sur l'univers, bizarrement je n'en avais pas peur. J'aurai peut-être du, l'avenir seul pourra me le dire.
Ils existaient deux, ou trois autres francs-tireurs dont on se méfiait Nosfe et Moi, l'un d'entre-eux était un être tiraillé par son côté obscur.
Nous n'avions pas peur, je n'avais pas peur. Une seule chose me guidait, la faim.
Cette mission se passerait sans aucun accroc comme à la parade.
***** recyclage **** (à effacer)
Ils n'étaient que des rumeurs, des bruits de couloirs, mais leurs réputations étaient croissantes. Pour le moment, ils ne faisaient qu'assouvir leurs pulsions mais un jour, cela ne leur suffira plus.
Mon ami et partenaire se mit à parler, ce qui était assez rare, il était plutôt du genre taiseux. J'écoutais ses paroles et il m'inspirait.
Ces quelques mots repassaient en boucle dans ma tête … « Ce qui compte ce n'est pas d'où viennent les gens, mais où ils vont, et Moi Nos4a2 je sais où je dois me rendre » ... Il avait raison.
Je ne savais pas encore qu'elle était son plan, mais je le suivrais jusqu'en Enfer … enfin pour nous ça serait plutôt jusqu'au Paradis.
A suivre.