Le Noob a oublié de se présenter...

Nombre de messages : 729 Age : 40 Date d'inscription : 29/07/2008

Citation :: alors voilà, je suis dans la tourmente car je n'ai pas pensé à me présenter...
une honte...
(me fouettez pas quand même hein, chuis pas un pingouin)

Ce jour était des plus banals pour ces mercenaires, ils savaient que personne ne les combattrait, ou ne les jugerait pour le carnage qu’ils avaient une nouvelle fois créé la veille.

Comme toujours, personne ne leur dirait rien, car ils étaient assez puissant, et ils se dirent que, pour passer un agréable moment, il n’y aurait rien de mieux que de se « payer un autre village », et ils se rendirent donc au nord, sur une petite route sinueuse.

Ils prenaient toujours ces petites routes peu fréquentées, car même s’ils étaient puissants, dans ce monde, cela ne suffit jamais pour survivre, et ils le savaient bien, et grâce aux forêts qu’ils traversaient ainsi, les armées ne pouvaient jamais les intercepter lors d’un carnage, ce qui les rendait fiers.

Lorsqu’ils arrivèrent à proximité du village, ils sortirent tranquillement leur armes, les essuyèrent, et décidèrent qu’aujourd’hui, ils chargeraient en hurlant, leur méthode préférée pour perturber ceux qu’ils appelaient « victimes ».

Le vacarme qu’ils faisaient était impressionnant, et il semblait même que le sol se serait enfui s’il l’avait pu, de peur d’être lui aussi massacré par ces sauvages, mais ils ne comprirent pas…

Pourquoi ces villageois ne s’enfuyaient pas ?

Pourquoi ne semblaient-ils que simplement étonnés ?

Pas la moindre lueur de peur, d’espoir, rien de réellement notable dans leur comportement, sinon le fait qu’ils s’étaient arrêté pour voir les barbares charger sur eux.

Les villageois se mirent sur les cotés de l’axe principal de ce petit coin de paradis, et les barbares, eux avançaient toujours, armes levées, sans comprendre…

Etonnés par ce manque de réaction face à une telle charge, les barbare ralentirent, et entrèrent en marchant dans le village, perplexes.

Apparût alors un homme, ou peut-être une femme, rien ne semblait sur.

Non, ce ne pouvait être une femme, car ce corps semblait trop fort et trop carré pour être féminin.

Les mercenaires trouvèrent étrange de ne pouvoir discerner de forme, ou de mouvement, cette chose avançait simplement vers eux, et à mesure qu’elle s’approchait, la lumière qui entourait cette Ombre, s’affaissait, tout comme celle qui englobait vivement le village, seulement quelques instants auparavant. Les villageois ne bougeaient pas, comme s’ils comprenaient, mais les guerriers, eux ne purent comprendre, cette Ombre les enveloppait, et rien ne pouvait l’empêcher.

L’obscurité ce fit si intense que même le soleil ne pouvait la percer, mais elle n’avait rien d’effrayant, elle semblait plutôt comme celle que l’on attend, lorsque la fatigue nous gagne, et que l’on s’allonge.

Aucun cri, aucun bruit, lorsque l’Ombre se dispersa, avec une vitesse étonnante, les barbares étaient allongés, morts. Quelques Ombres disparurent rapidement, des formes imprécises, mais où l’on pouvait reconnaitre des combattant de toutes origines, et de toute fratrie.

Celui que l’on appelle le Maitre des Ombres avança à nouveau, pour contempler ces bourreaux, finalement terrassés :

« Ne me cherchez pas à la lumière, c’est dans l’Ombre que vous me découvrirez. Mes armes ne sont pas dans mes mains, ou dans un fourreau, elles sont dans mon cœur, dans mon âme, et dans l’immensité obscure de l’univers. »

Cette Ombre que les guerriers n’avaient pu distinguer lors de leur arrivée au village s’en retourna, et alors qu’elle passait sous un arbre masquant la lumière du soleil, s’évapora comme absorbé par l’ombre de ce pommier.

La vie au village reprit son court, paisiblement, sachant que dans toute Ombres que l’on observe, se trouve un peu du Maître des Ombres

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